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  • Photo du rédacteurGaëlle

"Faites-vous des amis"


Depuis quelques jours, c'est l'effervescence au sein de la petite équipe de KIMIA collections®; et pour cause, notre marque de prêt-à-porter éthique, créée pour aider les enfants démunis, a enfin vu le jour après plusieurs années d'hésitation. Le moment est donc venu de la faire connaître au grand public.

Il ne reste plus qu'une semaine avant notre soirée de lancement, et les choses s’annoncent relativement bien : La salle est "bookée", les invitations envoyées, le traiteur réservé, les présentoirs commandés et les supports reprographiés. Il ne reste plus qu'à éditer notre catalogue de modèles, mais nous n'avons toujours pas trouvé de photographe, à J-3 de notre séance photo programmée depuis au moins un mois. Pourtant, ce ne sont ni ce talent ni cette compétence qu'on pourrait qualifier de rares dans notre entourage. Toutefois, il semble que nous ayons naïvement cru, que le caractère philantropique de notre projet, suffirait à lui seul à rallier bénévolement à notre cause même les plus réfractaires. À ce rythme, nous ne serons jamais prêtes dans les temps ! 😓


Sur le point de jeter l'éponge après plusieurs semaines de recherches infructueuses, je reçois un appel providentiel. À l'autre bout du fil, se trouve ma chère copine Margot [1]. Elle est propriétaire d'une magnifique boutique de bijoux parisienne, et me propose spontanément les services de son photographe ! Bien que je sois aux anges, je n’ose pas lui avouer que nous n'envisageons absolument pas d’engager un professionnel, étant donné notre budget limité.


Après l'avoir vivement remerciée, je contacte néanmoins le monsieur en question, avec lequel j'ai une conversation des plus surréalistes. Il m'informe qu'il est photographe dans le domaine de la haute couture et qu'il a couvert de nombreux défilés [2], en présence de grands créateurs, tels que : Versace, Burberry, Chanel ou Dior, pour ne citer que ceux-là. Je bois littéralement ses paroles et me hasarde quand même à lui demander quelles sont ses conditions. Avec un CV pareil, je ne prétends certainement pas être en mesure de pouvoir le rémunérer, mais je me dis : "qui ne tente rien n’a rien", et "dans tous les cas, notre échange aura au moins servi à quelque chose". À ma grande surprise, il me répond : "Je me propose de vous aider gratuitement, car je suis très sensible à la vision que vous portez"... À l'écoute de ce discours inhabituel, surtout de la bouche d'un tel personnage, je marque une pause, le temps de réaliser ce qui se passe. Je me ressaisis aussitôt, car la discussion commence à prendre une tournure intéressante. Sachant que mon interlocuteur ne partage absolument pas les mêmes convictions spirituelles que les nôtres, je tente de comprendre les raisons de son geste. Il me confie alors que notre œuvre caritative lui rappelle le privilège qu'il a eu, de pouvoir être adopté et élevé dès son plus jeune âge par une personne croyante, qui a su lui transmettre avec amour des valeurs intemporelles. Wow !... Je n'aurais jamais pensé sortir complètement "reboostée" de cet entretien dont je n'attendais quasiment rien au départ.

 

Pierre [3] et moi nous rencontrons donc pour la première fois à la date fixée pour notre shooting. J’en profite pour faire plus ample connaissance avec cet homme simple, qui malgré les conditions défavorables auxquelles nous sommes confrontés ce jour là, démontre une maîtrise de soi à toute épreuve. Les températures glaciales, la faible luminosité hivernale et l’horloge murale qui tourne à toute vitesse, rendent l’exercice peu aisé. L'heure est avancée et nous devons absolument rendre ses clés à Margot, qui a largement épuisé son quota de présence à la boutique et trépigne d’impatience à l’idée d’aller bientôt se coucher 😅.


Alors que nous étions pour la plupart sous pression, notre photographe tout droit tombé du ciel, n’a eu de cesse de nous étonner par son dévouement et la qualité de sa prestation, qui je le rappelle n'était pas rémunérée. Il a délibérément pris l'initiative d’apporter son ordinateur sur place, pour pouvoir retoucher immédiatement les photos qu’il venait de prendre [4], ceci dans l’intention de retarder notre compte à rebours déjà bien amorcé. Inutile de préciser ô combien fut agréable cette attention supplémentaire !


Grâce à sa mentalité et à son humilité, bien qu'il ait toutes les raisons du monde d'en manquer, nous avons pu accomplir notre mission impossible en un laps de temps très court et notre événement a connu un franc succès.

 

La Bible raconte l'histoire de ce gérant malhonnête, qui, en prévision de son licenciement prochain et grâce à des techniques diplomatiques éprouvées, réussit à se créer un réseau de relations, constitué des nombreux débiteurs de son futur ex-patron, dans le but de ne pas se retrouver au chômage après avoir quitté son poste. Contre toute attente, au lieu de le réprimander, son patron le félicite d'avoir agi aussi habilement. Cette histoire se termine sur un constat, qui à mon avis mérite une profonde réflexion. Il dit ceci : "En effet, les gens de ce monde (les non croyants) sont bien plus avisés dans leurs affaires avec leurs semblables que les enfants de la lumière (les croyants)." [5]


Suite à ce constat, Jésus ajoute : "Et moi, je vous dis : Faites-vous des amis avec l’argent trompeur (ou "richesses injustes") ! Ainsi, quand l’argent n’existera plus, Dieu vous recevra dans sa maison pour toujours. Quand on peut faire confiance à quelqu’un pour une toute petite chose, on peut lui faire confiance aussi pour une grande. Celui qui est digne de confiance dans une petite affaire est aussi digne de confiance dans une grande, et celui qui est injuste dans une petite affaire est aussi injuste dans une grande. Si donc vous n'avez pas été dignes de confiance dans votre façon d'utiliser les richesses trompeuses de ce monde, qui vous confiera les vraies richesses ? Et si on ne peut pas vous faire confiance pour les richesses qui ne sont pas à vous (qui appartiennent à Dieu), qui vous confiera ce qui est à vous ? Aucun serviteur ne peut servir deux maîtres. En effet, ou bien il détestera l’un et il aimera l’autre, ou bien il sera fidèle à l’un et il méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent."


Le commentaire biblique suivant explique ce récit de cette manière : "Rien ici-bas n'appartient à l'homme. Les richesses qu'il prétend posséder sont en réalité toutes à Dieu; ce sont donc des "richesses injustes" (ou "trompeuses"). Placé sur la terre en vue de l'administrer, l'homme s'est comporté comme un voleur. Il a détourné à son profit, pour satisfaire ses convoitises, ce que Dieu avait mis entre ses mains pour Son propre service. Mais il peut encore se repentir (changer de comportement) et se mettre à employer pour les autres et en vue de l'avenir, les biens du divin Propriétaire tant qu'ils sont entre ses mains." [6]


En résumé, nous ne sommes que des administrateurs des diverses aptitudes que nous avons gratuitement reçues de Dieu, pour les mettre en priorité au service des autres [7].


Ce récit nous enseigne également l'importance de soigner nos relations, non par motif d'intérêt, mais dans une perspective visionnaire, car mêmes les plus insignifiantes aujourd'hui pourraient un jour se révéler être une porte d'accès à notre futur.


Pierre l'avait compris très rapidement. Malgré son expérience digne d’un roman, il n’a pas méprisé nos "petits commencements", probablement conscient du fait que la moindre des semences a toujours vocation à croître, à l’image du royaume des cieux. Au départ semblable à "une graine de moutarde qu'on sème dans son champ", "la plus petite de toutes les graines, lorsqu’elle a poussé", devient par la suite "la plus grande des plantes du jardin", puis "un arbre, dans lequel les oiseaux viennent faire leurs nids." [8] Sa bienveillance à notre égard a prouvé que la finalité devrait toujours être plus importante que le gain immédiat, car un gain différé à cause d’un service rendu, sera de toute évidence largement et systématiquement au delà de nos attentes. À ce sujet, un serviteur de Dieu dira ceci : "Servir est un honneur et un privilège dans la vie chrétienne. Dieu aime bénir les chrétiens qui payent le prix, pas ceux qui demandent à être payés". C’est avant tout une question de cœur, toute idée d’abus mise à part, dans la mesure où "l’ouvrier mérite (évidemment) son salaire" [9] (lire l’intégralité de la pensée → ici).


Nous ne nous sommes jamais revus, mais à ce propos, il m’est arrivé de rêver que Pierre bénéficierait de nombreuses opportunités, suite à l’aide qu’il avait consenti à nous apporter, sans exiger de contrepartie. C'est tout le bien que je lui souhaite, conformément à la promesse du Seigneur Jésus, qui garantit l'obtention d'une récompense digne de ce nom à quiconque "reçoit (accueille, accepte, s'associe à, rend possible une rencontre avec) une personne fidèle à Dieu en raison de sa fidélité" [10].


Pour ma part, j’ai également observé que les nouvelles portes qui s’ouvraient sur mon chemin étaient bien souvent étroitement liées à une succession de relations. KIMIA collections® n’aurait peut-être jamais vu le jour sans le discernement de mon amie Maïté, qui dès lors qu’elle a eu l’occasion de porter l’une de mes créations, n’a cessé de me persuader de mettre le don que j’avais reçu de Dieu au service d’autrui. Par la suite, nous avons aussi été toutes les deux encouragées dans notre action commune par des démonstrations de soutien concrètes. Pour ne citer que quelques exemples : Tous nos modèles ont volontairement accepté de poser bénévolement dans l'optique de soutenir une action qui dépasse notre propre intérêt; de même, nos amies Margot et Laura [11], n’ont pas hésité à mettre gracieusement à notre disposition leurs locaux commerciaux respectifs, afin que nous puissions d’une part réaliser notre premier shooting, et d’autre part organiser notre soirée de lancement, à laquelle était bien entendu convié notre sympathique photographe. Ce dernier n’a d'ailleurs pas pu s’empêcher d’exprimer ouvertement son admiration concernant la richesse de notre réseau, dont il a lui-même été le fruit.

 

Ce qui nous est arrivé n’est pas réservé qu’à certaines personnes, car "Dieu ne fait pas de favoritisme." [12] Il te suffit simplement de lui présenter ta situation et de croire qu’il est le seul capable d’intervenir, car "celui ou celle qui demande reçoit [...]." [13]


Si tu veux faire la connaissance du Dieu extraordinaire dont je parle dans ce blog, suis le guide → "Connaître Dieu". Si tu veux en savoir plus, je serais ravie de te compter parmi mes invitées lors de ma prochaine soirée pyjama !


N'hésite pas à me raconter ton témoignage ou à me faire part de tes impressions en commentaires ou par e-mail. S'il te reste un peu de temps, lis aussi les notes explicatives ci-dessous . Elles apporteront un éclairage plus complet à des affirmations qui pourraient parfois paraître théoriques.

 

Notes explicatives : Les textes surlignés sont des liens


[1] Prénom modifié pour préserver l’anonymat


[2] Les photos du défilé de la Maison "On aura tout vu" pour la présentation de sa collection Printemps-été 2017 sont consultables en ligne ici : http://madame.lefigaro.fr/defiles/on-aura-tout-vu/printemps-ete-2017/haute-couture-0/129310


[3] Prénom modifié pour préserver l’anonymat


[4] Catalogue KIMIA collections : ici


[5] Lire L'histoire complète ici : Luc 16:1‭-‬13 LSG


[6] Commentaire biblique complet sur bibleenligne.com


[7] "Car en quoi penses-tu être supérieur aux autres ? Tout ce que tu as, ne l'as-tu pas reçu de Dieu ? Puisqu'il en est ainsi, pourquoi faire le fier à propos de ce que tu as comme si tu ne l'avais pas reçu ?" 1 Corinthiens 4:7 NFC




[10] Matthieu 10:41 PDV2017 | Dans ce contexte, le verbe "recevoir" vient du grec Lambano [lam-ban'-o] qui signifie entre autres : Ne pas rejeter ou refuser, s'associer, permettre une rencontre. Lire strong n° 2983


[11] Prénom modifié pour préserver l’anonymat


[12] Romains 2:11 BDS


[13] Matthieu 7:8 LSG

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