“Aaah ! New York, cette ville mythique ! Si seulement je pouvais enfin y aller...(soupir)”
Ça fait quelques minutes que j’en parle au téléphone avec Anne-Laure, qui, rien que d’entendre ces mots de la bouche d'une petite étudiante provinciale que je suis, ironise gentiment en disant : “Premièrement c’est à l’autre bout du monde mais en plus, c'est pas donné ”. Traduction en français courant : “Cause toujours, tu m'intéresses” 😅. Ce qu’elle ne sait pas, c’est qu’elle vient de me lancer un défi, certes de taille, mais que je me promets de relever, sans trop savoir comment… Je regrette déjà d'avoir été si prompte à m'exprimer; me voici à présent dans l'embarras et il va simplement falloir que je me mette en action, car il est strictement hors de question que je perde mon pari.
Je me lance aussitôt dans des calculs interminables, établissant des plans A, B, C, D et je finis par arriver à la conclusion qu'il serait peut être nécessaire de faire une demande de crédit auprès de ma banque, surtout que ce sont bientôt les vacances et qu’il ne me reste plus assez de temps pour pouvoir mettre de l'argent de côté (faites tout votre possible pour ne jamais avoir à envisager cette option 😅). En revanche, je commence sérieusement à questionner mes motivations, mais je refuse de me laisser décourager. Pendant que je me livre à une profonde réflexion et que je tente de résoudre toutes sortes d’équations dans ma tête, la sonnerie de mon portable interrompt le flot de mes pensées. Sur l'écran, s’affiche un indicatif étranger et à l’autre bout du fil, se trouve une interlocutrice tout à fait inattendue, qui n'est nul autre que ma cousine; et devinez où elle vit ? à New York !!! Incroyable n’est ce pas ?
“Coucou Gaëlle ! comment vas-tu ?
- Je vais très bien et toi ?
- Très bien, merci beaucoup ! j'appelle pour prendre de tes nouvelles
- Eh bien tu ne pouvais pas mieux “tomber”, lui dis-je, car figure toi que j’aimerais visiter New York cet été et que j’étais justement entrain de m’y préparer.”
Je ne peux toutefois m'empêcher de me faire des reproches intérieurement : “Mais tu le fais exprès ou quoi ? pourquoi est ce que tu persistes à le dire à tout le monde, bien que tu n’aies aucune issue en vue ?”
Cependant et contre toute attente, mon projet est accueilli avec un enthousiasme débordant : “Mais c’est génial !” me répond-elle, “je serais vraiment très heureuse de te revoir, d'autant plus que je viens d’être embauchée comme hôtesse de l’air et que j’ai la possibilité de faire profiter de réductions tarifaires aux membres de ma famille sur les billets d’avions.” Elle conclut en me disant : “Surtout n’hésite pas à m’envoyer rapidement une copie de ton passeport et je me chargerai du reste.”
Bouche bée face à la tournure des événements, j’accepte forcément son offre sans me faire prier, même si j'ignore encore le montant total du billet après remise et par conséquent ma capacité à être en mesure de l'acheter. Je ne me souviens pas avoir fait allusion à mes difficultés financières lors de notre échange. J’avais eu à mon insu l’attitude appropriée, car il est dit d’une personne qui est maître de ses paroles qu'elle démontre sa maturité et de celle qui garde son calme qu'elle fait preuve d’intelligence [1]. Nous pourrions parfois être tentés de nous justifier sans raison dans un instant de panique, mais cela n’est pas sans risques, car nos paroles peuvent nous favoriser ou nous disqualifier [2]. L’homme le plus sage au monde [3] affirmait ceci: “Plus on parle, plus on risque de prononcer des propos irréfléchis [...]” [4]. En l'espèce, la maîtrise de ma langue m'a assurément évité d'exposer mes limites financières et Dieu a fait le reste. Le roi David [5] dira à ce sujet n’avoir jamais vu de toute son existence quelqu’un qui obéit à Dieu rester sans secours, ni les enfants de ce dernier être des mendiants [6].
Bien que j’éprouve une joie indescriptible relative au coup de fil de ma cousine, je me sens embarquée contre mon gré dans une aventure dont j’ai totalement perdu le contrôle. Qu'importe, je retiens uniquement qu’en une fraction de seconde et sans bouger le petit doigt, je viens de bénéficier d’une aubaine littéralement tombée du ciel, qui confère tout son sens à cette affirmation de la Bible adressée à ceux qui ne se fient pas à Dieu mais à leurs propres capacités : “[...] Il est vain de vous lever très tôt, de vous coucher tard, et de vous donner tant de peine pour gagner votre pain. Car Dieu en donne autant à ceux qui lui sont chers pendant qu’ils dorment.” [7] Ceci n’est nullement une incitation à la paresse, mais plutôt une invitation à lâcher prise et à s'en remettre à Celui qui est capable de combattre à notre place sans avoir besoin que nous lui donnions un coup de main [8]. Immédiatement après avoir raccroché, mon premier réflexe est de rappeler Anne-Laure, avec une pointe d’humour doublée de fierté : “Dis, tu veux bien qu’on reprenne notre conversation à l’endroit où nous nous étions arrêtées ? parce que figure toi que je pars à New York 🤗 !!! ” Complètement abasourdie à l'annonce de cette nouvelle, elle m'interroge sur ce qui s’est passé. Je me fais alors une plaisir de lui conter ce fabuleux récit avec le sourire jusqu’aux oreilles, ne lui laissant d’autre choix que de se réjouir avec moi. La date de mon voyage approchant à grands pas, je m’active pour régler les dernières formalités administratives et boucler mes valises. Entre-temps, j’apprends qu'un rabais considérable a été appliqué sur le prix initial de mon billet d’avion, car il est important de préciser que le budget moyen à prévoir pour un voyage d’un mois à New York en période estivale est supérieur ou égal à 1000 € et je n’en ai plus que pour 250 € de frais ! Au final, je n’aurais même pas eu besoin de prendre un crédit !
Le jour J arrive enfin, l’attente m’a paru interminable. Ma cousine new yorkaise est venue me récupérer à Paris, car les personnes en possession d’un billet à coût réduit doivent être accompagnées par leur hôte. Je suis dans un état d’excitation sans précédent en empruntant avec elle la navette qui nous conduit à l’aéroport. Arrivées sur place, nouveau rebondissement. La compagnie aérienne, qui a pour habitude de vendre plus de billets d'avion que de places disponibles afin d'éviter les préjudices liés aux désistements de passagers, nous informe que le vol est complet. Dans ces conditions, les voyageurs jouissant d’un tarif réduit sont consultés quant à l'éventualité de devoir céder leur place à ceux ayant payé un plein tarif. Le seul inconvénient est que cette situation pourrait se prolonger pendant plusieurs jours. Ma cousine me conseille néanmoins d’accepter le deal, pour pouvoir obtenir un dédommagement. Suite à mon consentement, je suis saisie de stupeur à la découverte du nouveau tarif de mon billet d’avion, qui s'élève désormais à (roulements de tambours)...45 €; oui vous avez bien lu, 45 € 😲 ! Quarante cinq euros correspondent exactement à la somme que j’ai déboursée pour mon premier voyage à New York en plein mois d’août, avec en prime un hébergement gracieusement offert par la compagnie aérienne dans un hôtel parisien de prestige, sans citer tous les avantages associés en termes de confort. Je vous passe les détails, mais je laisse le soin à votre esprit de les visualiser.
Cette halte n'aura finalement duré qu'une nuit. Nous prenons donc l’avion dès le lendemain et arrivons enfin à la destination tant désirée. Pour mon plus grand bonheur, les cadeaux de noël avant l’heure n’ont pas cessé après mon départ de Paris. De fait, il s’avère que ma cousine hôtesse de l’air est titulaire d'un diplôme de guide touristique qui a été très utile lors de nos multiples promenades, que mon cousin (son frère) a le chic pour dénicher les bons plans de concerts ou autres manifestations culturelles et sportives, et que mon autre cousine (leur sœur) est l’as des meilleures adresses de restaurants et de shopping à l’existence insoupçonnée sur la planète terre.
L’une des expériences qui m’a le plus marquée en tant que fan de Hip-hop, Rap et Rnb dans mon adolescence, a été de voir se succéder les uns après les autres sur une scène de la légendaire salle omnisports “Madison Square Garden” et dans l'euphorie la plus totale : Beyonce, P. Diddy, Mariah Carey, Sean Paul, Da Brat et Jermaine Dupri, que je n’aurais jamais pensé croiser autre part que derrière mon poste de télévision 😆. Je n’avais pas été prévenue, mon cousin m’avait fait une merveilleuse surprise ! Par ailleurs, j’ai eu le privilège de communier avec des supporters en liesse à l'occasion d'un match de baseball de l'équipe des “New York Mets” du haut des gradins du “Citi Field”, cet immense stade de 40 000 places assises, grandiose à en avoir le vertige. J’ai été tout autant impressionnée par le charme de l'illustre “Maison Blanche” lors d'une escapade dans la ville de Washington, que par le luxe de l’imposante “Trump Tower” de cinquante huit étages en plein cœur de Manhattan, dont je n'aurais jamais deviné que le riche propriétaire deviendrait quelques années après Président des États-Unis. Je suis restée sans voix, fascinée par l'aspect du majestueux Concorde [9], cet avion supersonique à la courte existence qui reliait autrefois Paris à New York à la vitesse de l’éclair [10]. Je me suis sentie l'âme d'une princesse le temps d'une soirée, lorsque après un dîner cinq étoiles dans un lieu fréquenté par des célébrités de renommée mondiale, j'ai été raccompagnée à bord d'une somptueuse limousine avec chauffeur. Mon épopée fantastique s’est terminée en apothéose car pour couronner le tout, j'ai eu l'honneur d'être surclassée en “business” [11] sur mon trajet retour, catégorie qui se distingue de la classe “economy” par un standing inégalé et un service sur mesure pour un voyage digne d’un roman, jugez-en par vous mêmes !
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Pour toutes ces choses, je n’ai pas eu à dépenser un seul centime de plus que les 45 € mentionnés ci-dessus. Cet épisode m’a permis de réaliser que l’absence de ressources n’est pas incompatible avec le fait d'avoir des ambitions, car l’or et l’argent appartiennent au Maître de l’univers [12], qui est capable d’une intervention puissante dans ce domaine.
Ce furent des vacances intenses durant desquelles j'imaginais avoir fait le plein d'émotions fortes, mais figurez-vous que l'histoire ne s'arrête pas là ! Aussi, j'étais à mille lieux de me douter que Dieu Lui même dans son omniscience [13] m'avait volontairement déroulé le tapis rouge car Il m'attendait sur place les bras ouverts et pour cause, c’est au cours de ce formidable séjour que la chose la plus extraordinaire au monde m’est arrivée, celle qui a fait pâlir tout le reste sans en nier la beauté. C’est en effet dans ce pays de rêve que j’ai donné ma vie à Jésus-Christ de façon tout à fait inattendue, par le biais de trois songes successifs me rappelant une partie sombre de mon passé familial et au travers desquels j’ai dû me rendre à l'évidence que je n’étais pas encore son enfant, contrairement à ce dont j’avais toujours été plus ou moins convaincue jusqu'ici [14]. J’ai appris par la suite qu’il fallait que je fasse moi même cette démarche volontaire de lui confier les rênes de mon destin [15] et que personne d’autre n'aurait pu le faire à ma place, la foi chrétienne n’étant pas héréditaire [16].
Vous l’aurez compris, cet été 2006 restera à jamais gravé dans ma mémoire. Il m'a donné l'opportunité de poser mon premier acte de foi plus ou moins conscient, si l’on s’en tient à la définition biblique de la foi comme étant : “Le fait d'être sûr de ce que l'on espère, d’être convaincu de la réalité de ce que l'on ne voit pas” [17] (encore). Le texte ajoute que : “[...] Personne ne peut plaire à Dieu sans la foi, car celui qui s'approche de Dieu doit croire que Dieu existe et qu'il récompense ceux qui le cherchent.” [18]. En l’espèce, malgré la réalité de mes circonstances, j’ai continué à me focaliser sur mon objectif quoique n’ayant pas les moyens de l'atteindre et en dépit de l'opinion de mon entourage, parce que j’avais la certitude d’un dénouement en ma faveur. Plusieurs avant moi l’ont fait à maintes reprises et dans des configurations beaucoup plus complexes. Abraham [19], qui est aussi appelé le “père de la foi”, “[...] a cru et espéré, alors que tout espoir semblait vain. Il est ainsi devenu le père d’une multitude de peuples conformément à ce que Dieu lui avait dit : [...]. Il avait environ cent ans, mais sa foi ne faiblit pas quand il pensa à son corps presque mourant et à Sara, sa femme, qui était stérile. Il ne perdit pas confiance et ne douta pas de la promesse de Dieu; au contraire, sa foi le fortifia [...]. Il était absolument certain que Dieu a le pouvoir d'accomplir ce qu'Il a promis. [...]” [20] Dieu a agréé l'attitude remarquable de cet homme en accomplissant les promesses qu’Il lui avait faites en lui donnant un fils biologique dans sa vieillesse et en faisant de lui le père d’un peuple plus nombreux que le sable de la mer [21], représenté aujourd'hui par tous les (authentiques) chrétiens du monde entier [22].
Quel rapport y a t-il entre l'histoire d'Abraham et la mienne me direz-vous ?
Nous pourrions avoir tendance à minimiser notre relation avec Dieu en comparaison à ce genre de héros et en spéculant de la manière suivante : “Je n'atteindrai jamais ce niveau”, ou encore : “Mon histoire à côté semble tellement banale...” Pourtant, la bonne nouvelle est qu'Abraham non plus n'y est pas arrivé en un jour. Il suffit entre autres de commencer à s'entraîner à mettre en pratique ce que Dieu attend de nous dans des cas de figure très simples, puis tout comme un muscle, plus on l’exercera, plus la foi grandira et plus elle s'affermira. En accord avec les écritures, je suis persuadée que : “Celui (ou celle) qui est fidèle dans les moindres choses le sera aussi dans les grandes” [23]. En d'autres termes et dans ce contexte précis, si nous mettons en œuvre notre foi dans les situations les plus insignifiantes, nous finirons par être capables de la démontrer dans les moments les plus difficiles, car “[...] TOUT est (réellement) possible à celui (ou celle) qui croit !” [24]
Si vous voulez faire la connaissance du Dieu extraordinaire dont je vous parle dans ce blog, suivez le guide → "Connaître Dieu" et soyez les bienvenues lors de mes prochaines soirées pyjama !
N'hésitez pas à me partager vos témoignages en commentaires ou par mail, et s'il vous reste un peu de temps, lisez les notes explicatives ci-dessous ↓, qui apportent un éclairage plus complet à des affirmations qui pourraient parfois paraître théoriques.
Notes explicatives (cliquez sur les textes soulignés) :
[1] Proverbes 17:27 [2] “L'homme de bien récolte le fruit de ce qu'il dit. [...] Celui qui surveille ses paroles met sa vie à l'abri; celui qui dit n'importe quoi s'expose à la ruine.” Proverbes 13:2-3; “Car c'est d'après tes paroles que tu seras jugé et déclaré soit innocent, soit coupable.” Matthieu 12:37 [3] Le Roi Salomon. Lire 1 Rois 3:5, 9-9, 11-12 [4] Ecclésiaste 5:2 [5] Qui est le roi David: chretiensaujourdhui.com et Wikipedia.fr/david [6] Psaumes 37:25 [7] Psaumes 127:2 [8] “Le Seigneur va combattre à votre place. vous n'aurez pas à intervenir.” Exode 14:14 [9] Description du Concorde [10] 3h30 au lieu d’environ 8h actuellement : lepoint.fr/culture [11] Description Business class Air France et Description Business Class Wikipedia
[12] “En effet, l'or et l'argent du monde entier m'appartiennent.” Aggée 2:8 [13] “Connaissance de toutes choses” www.larousse.fr [14] “Voici ce qui distingue clairement les enfants de Dieu des enfants du diable [...]” 1 Jean 3:10 “Pourquoi ne comprenez-vous pas ce que je vous dis ? Parce que vous êtes incapables de recevoir mes paroles. Votre père, c’est le diable, et vous voulez vous conformer à ses désirs. [...].” Jean 8:43-44 “Certains pourtant l’ont accueilli ; ils ont cru en lui. A tous ceux-là, il a accordé le privilège de devenir enfants de Dieu.” Jean 1:12 [15] “Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés” en d’autres termes, “changez donc de comportement et tournez-vous vers Dieu, pour qu’il efface vos péchés” Actes 3:19 [16] “Ce n’est pas par une naissance naturelle, ni sous l’impulsion d’un désir, ou encore par la volonté d’un homme, qu’ils le sont devenus ; mais c’est de Dieu qu’ils sont nés.” Jean 1:13 BDS en d'autres termes, “Ils ne sont pas devenus enfants de Dieu par une naissance naturelle, par une volonté humaine; c'est Dieu qui leur a donné une nouvelle vie.” Jean 1:13 BFC La marche à suivre est la suivante : “Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint Esprit.” Actes 2:38 [17] Hébreux 11:1-3 [18] Hébreux 11:6 [19] Qui est Abraham ? [20] Romains 4:1-5 BDS, Romains 4:18-22 BDS autre version Romains 4:1-5 BFC, Romains 4:18-22 BFC [21] “Du ciel, l’ange du Seigneur appelle Abraham [...]. Il lui dit : « voici ce que le Seigneur déclare : Parce que tu as fait cela, parce que tu as accepté de me donner ton seul fils, aussi vrai que je suis Dieu, je fais ce serment : je te bénirai. Tes enfants et les enfants de leurs enfants, je les rendrai aussi nombreux que les étoiles du ciel et les grains de sable au bord de la mer. [...]. Par eux, je bénirai tous les peuples de la terre parce que tu m’as obéi. »” Genèse 22:15-18 [22] “Si vous appartenez au Christ, vous êtes alors les descendants d'Abraham et vous recevrez l'héritage que Dieu a promis.” Galates 3:29 [23] Luc 16:10 [24] Marc 9:23